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Journée internationale de la femme : le HCR rend hommage à la force et la résilience des femmes déracinées dans le monde.

Articles et reportages

Journée internationale de la femme : le HCR rend hommage à la force et la résilience des femmes déracinées dans le monde.

8 Mars 2016
Rachel Athieng, 20 ans, a été contrainte de fuir sa maison à Twic Est, Soudan du Sud. Elle vit désormais à Mingkaman où elle est désormais enseignante auprès d'autres personnes déplacées dans l'école nouvellement construite. « Les enseignantes ont l'avantage de pouvoir identifier les élèves plus lents et de les encourager », dit-elle. « Les hommes ne le font pas autant. Les femmes sont plus attentionnées, moins dures que les hommes. »

Le thème de la Journée internationale de la femme cette année est « La parité en 2030 : avancer plus vite vers l'égalité des sexes! » #PledgeForParity - pour réduire les différences entre hommes et femmes dans les domaines allant des métiers de direction aux salaires.

Les jeunes femmes et les fillettes déracinées par la guerre et l'instabilité sont chaque jour confrontées à des défis importants. En plus d'avoir été contraintes de fuir leurs maisons, beaucoup doivent renoncer à l'éducation pour prendre soin de frères et soeurs plus jeunes, ce qui les laisse moins avancées dans les études que leurs homologues masculins quand il s'agit de gagner sa vie. Les jeunes femmes et les fillettes sont également davantage susceptibles d'être victimes de violence sexuelle.

Malgré ces obstacles, de nombreuses femmes déracinées parviennent à atteindre leurs objectifs envers et contre tout. Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, rend hommage dans ce reportage photo à leur force et leur résilience.

Aux Philippines, une femme traite les algues avant de les placer sur un séchoir solaire dans le village de Leha-Leha. En tant qu'ancienne déplacée, elle prend part à un projet du HCR qui permet aux rapatriés de l'île de Zamboanga de reprendre leurs moyens d'existence traditionnels. Environ 120 000 personnes, dont des tribus musulmanes comme les Tausug et les Sama Dilaut, ont été chassées de leurs foyers après des affrontements ayant éclaté entre des groupes armés et les forces gouvernementales à Zamboanga en septembre 2013.

Budoor, 15 ans, est originaire de Syrie. Elle regarde le ciel nocturne dans le camp de réfugiés d'Azraq en Jordanie. En exil, elle a découvert son amour des étoiles qui, sans électricité dans le camp, apparaissent clairement dans la nuit. Elle rêve d'étudier l'astronomie. La famille a fui sa maison en Syrie après que des violences aient détruit leur quartier. La famille a essayé de vivre plus près de la frontière avec la Jordanie, mais elle a été poussée à fuir de nouveau après que des barils de bombes aient frappé leur maison.

Gauri, 30 ans, prépare la nourriture dans son abri temporaire au Népal qu'elle a construit avec une bâche du HCR après que sa maison familiale ait été détruite par un tremblement de terre en 2015. Elle et son mari hébergent cinq autres familles qui vivaient dans une zone où ils avaient l'habitude d'élever des poulets.

Budiaki, 32 ans, aide une étudiante à se connecter avec sa famille sur Internet lors d'une des sessions de formation sur les compétences informatiques de base qu'elle mène au Centre des femmes pour les réfugiés urbains à Nouakchott, en Mauritanie. Originaire de la République démocratique du Congo, Budiaki a été déracinée de nombreuses fois par les conflits au cours de sa vie. « J'étais à l'école quand [un groupe d'hommes armés] est venu », se souvient-elle. « Je me suis précipitée chez mon oncle, pour découvrir que sa maison avait déjà été prise par les soldats. » Aujourd'hui, en tant qu'enseignante qualifiée, elle enseigne trois fois par semaine et elle représente les femmes réfugiées vivant à Nouakchott. « Je sais ce qu'on ressent quand on ne sait pas où sont ses parents et combien il est important de communiquer avec eux », explique-t-elle. « Voilà pourquoi j'ai choisi d'être formatrice en informatique et d'aider les gens à retrouver leur famille. »

A Horgos en Serbie, Sarhad, une mère kurde syrienne, effectue avec ses enfants un long voyage en quête de sécurité. Durant l'été 2015, ils étaient parmi des centaines de milliers de familles de réfugiés vulnérables qui ont traversé les Balkans pour rejoindre l'Europe de l'Ouest. Les femmes et les enfants représentent actuellement les deux tiers de personnes qui effectuent la traversée depuis la Turquie vers la Grèce. En février 2016, ils représentaient près de 60 pour cent des arrivants par la mer, par rapport à 27 pour cent en septembre 2015.

Jessica, dix ans, et sa soeur Sara – noms fictifs – apprécient d'être à nouveau des enfants, en jouant sous la pluie devant leur maison à Chiapas, au Mexique. Leur famille a échappé à la violence des gangs au Salvador et elle espère recommencer une nouvelle vie au Mexique, où ils ont été reconnus en tant que réfugiés.

Philomène était directrice d'école en République centrafricaine. Après avoir échappé aux attaques des milices, elle a fui vers le Cameroun, où elle cultive désormais des légumes dans un champ durant cinq heures par jour.

Une femme anonyme yézidie attend au camp de Khanke près de Dohouk dans la région du Kurdistan irakien. Elle a enduré une attente douloureuse quand les membres de sa famille étaient retenus captifs par les rebelles.

Un groupe de mères réfugiées kurdes arrivées à Belgrade en Serbie font une courte pause afin de récupérer. Elles font partie des centaines de réfugiés vulnérables qui ont traversé les Balkans chaque jour durant l'été 2015 en quête de sécurité vers l'Europe.

Maria Sakha, 73 ans, est aveugle. Elle vit dans un centre communautaire local qui sert de maison pour les personnes âgées à Myrne, en Ukraine. Elle y a trouvé la sécurité en septembre 2014, après que sa maison ait été détruite par une bombe. « Notre vie est ponctuée de boom boom boom », dit-elle. « C'est intolérable. Nous sommes secoués toute la nuit. Tout le monde a peur. »

Une femme berce son enfant au centre de transit de Kavimvira en République démocratique du Congo, dans la province du Sud-Kivu. Elle fait partie des centaines de réfugiés burundais vulnérables qui y ont trouvé la sécurité.