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António Guterres termine sa mission en Géorgie et en Fédération de Russie par une visite en Ossétie du Sud

Communiqués de presse

António Guterres termine sa mission en Géorgie et en Fédération de Russie par une visite en Ossétie du Sud

22 Août 2008 Egalement disponible ici :

Vendredi le 22 août 2008

TSKHINVALI, OSSETIE DU SUD - Au terme d'une mission de quatre jours en Géorgie et en Fédération de Russie organisée suite au conflit en Ossétie du Sud, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés António Guterres a rencontré vendredi plusieurs familles affectées par le conflit dans la ville de Tskhinvali en Ossétie du Sud. Il s'est rendu compte par lui-même de l'opération humanitaire massive menée actuellement par EMERCOM, l'organisation russe d'assistance d'urgence.

A son arrivée à Tskhinvali vendredi matin, le Haut Commissaire s'est rendu dans un hôpital local qui a continué à fonctionner pendant le conflit, en transférant notamment les patients et les salles opératoires au sous-sol. Il a aussi rencontré plusieurs familles affectées dans divers quartiers de la ville, une ville qui porte les stigmates des combats mais a déjà lancé des projets de reconstruction.

António Guterres a rencontré pendant deux heures le Président de facto d'Ossétie du Sud, Edouard Kokoity, et d'autres officiels locaux. Comme il l'avait fait au début de la semaine avec des officiels géorgiens, il a souligné la nature apolitique et humanitaire du travail du HCR en faveur de tous les civils déracinés par le conflit et les persécutions. Les entretiens de vendredi ont été consacrés à des aspects qui « sont directement liés à mon mandat en tant que Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés », a-t-il dit.

« J'ai reçu l'assurance de M. Kokoity qu'il n'y aura pas de discrimination basée sur les origines ethniques dans la politique de retour volontaire des réfugiés et des autres personnes déplacées », a dit le Haut Commissaire. « J'ai aussi été rassuré par son engagement d'empêcher de nouveaux déplacements par le biais des garanties de sécurité pour tous les membres de la population, indépendamment de leur appartenance ethnique.

« Nous avons aussi discuté d'un grand nombre de problèmes humanitaires complexes qui vont bien au-delà de mon mandat et au sujet desquels je ferai un rapport au Secrétaire général des Nations Unies », a dit António Guterres avant son départ pour l'aéroport de Beslan en Ossétie du Nord.