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L'Evaluation pilote des besoins globaux du HCR montre des lacunes en termes de protection et des besoins non satisfaits

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L'Evaluation pilote des besoins globaux du HCR montre des lacunes en termes de protection et des besoins non satisfaits

Le Haut Commissaire adjoint L. Craig Johnstone a indiqué aujourd'hui qu'une évaluation complète des besoins des réfugiés et des autres personnes relevant de la compétence de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés menée dans huit pays pilotes a mis en évidence des insuffisances importantes et de nature troublante, qui doivent être comblées.
9 Octobre 2008 Egalement disponible ici :
Le Haut Commissaire adjoint pour les réfugiés L. Craig Johnstone s'entretient avec José Valencia, le vice-ministre équatorien des affaires étrangères, lors de la publication du rapport basé sur l'Evaluation des besoins globaux.

GENEVE, 9 octobre (UNHCR) - Une évaluation complète des besoins des réfugiés et des autres personnes relevant de la compétence de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés menée dans huit pays pilotes a mis en évidence des insuffisances importantes et de nature troublante, qui doivent être comblées, a indiqué aujourd'hui le Haut Commissaire adjoint L. Craig Johnstone.

Le Haut Commissaire adjoint pour les réfugiés L. Craig Johnstone a présenté le rapport publié par le HCR intitulé « Les réalités des réfugiés ». Ce rapport, basé sur l'Evaluation pilote des besoins globaux, offre une image des insuffisances, qui donne matière à réfléchir. Celles-ci concernent plusieurs secteurs et notamment l'hébergement, la santé, l'éducation, la sécurité alimentaire, l'assainissement et la prévention des violences sexuelles. Près du tiers de ces besoins non satisfaits correspondent à des services de base essentiels.

« Aucune personne visitant un camp de réfugiés ou observant les besoins des réfugiés et des demandeurs d'asile en zone urbaine ne peut avoir le moindre doute sur le fait que davantage doit être accompli », a dit L. Craig Johnstone, qui est à la tête de l'effort pour intégrer l'Evaluation des besoins globaux dans la procédure budgétaire globale du HCR. « De toute évidence, répondre aux besoins de nos bénéficiaires et garantir leurs droits fondamentaux nécessitera davantage de ressources. »

L'évaluation pilote, qui devrait être introduite dans les opérations du HCR partout dans le monde lors du cycle de planification 2010-2011, a été menée au Cameroun, en Equateur, en Géorgie, au Rwanda, en Thaïlande, en Tanzanie, au Yémen et en Zambie début 2008.

José Valencia, le vice-ministre équatorien des affaires étrangères, a assisté à la réunion de lancement et a présenté la façon dont a été conduite cette évaluation dans son pays. « Nous ne pouvons pas avoir deux types de standards, l'un qui nécessite un traitement juste pour nos concitoyens et l'autre qui oublie les réfugiés originaires d'autres pays », a-t-il dit, en citant le Président équatorien Rafael Correa.

« L'Evaluation des besoins globaux offre une cartographie éloquente de l'état réel du monde des réfugiés et des autres personnes relevant de notre compétence, de leurs besoins globaux et, plus important encore, des conséquences de leur non satisfaction », a ajouté L. Craig Johnstone. « Il s'agit d'un plan d'action qui permet aux donateurs d'avoir une image très précise des besoins et de l'impact que leur soutien aura. »

Il a indiqué que cette initiative avait recueilli un large soutien. « Elle vise simplement à répondre aux besoins de nos bénéficiaires », a dit L. Craig Johnstone.

Le HCR mène régulièrement des évaluations, mais l'Evaluation des besoins globaux a été effectuée selon une méthodologie plus rigoureuse provenant du Projet du HCR sur le renforcement des capacités de protection afin de focaliser sur les besoins non satisfaits des réfugiés, des personnes déplacées internes, des rapatriés, des demandeurs d'asile et des apatrides.

L'un des éléments clés de l'évaluation pilote provient du fait que toutes les parties ayant des responsabilités envers les réfugiés ou d'autres personnes relevant de la compétence de l'agence, y compris les réfugiés eux-mêmes, ont travaillé avec le HCR pour élaborer un projet d'action concret afin de combler les lacunes identifiées.

Les résultats de l'évaluation ont identifié des secteurs pouvant être améliorés comme l'accès aux systèmes d'asile, l'enregistrement, les documents d'identité, la surveillance aux frontières, la formation et le soutien technique aux gouvernements. Une attention particulière a aussi été portée aux programmes de protection de l'enfance ainsi qu'à la prévention des abus et des violences sexuelles et aux réponses à leur apporter.

Pour assumer la responsabilité qui lui incombe de répondre aux besoins non satisfaits identifiés dans les huit pays pilotes, le HCR a inclus un montant supplémentaire de 63,5 millions de dollars dans son budget de 2009, qui est en cours de présentation cette semaine à Genève, à l'occasion de la réunion annuelle du Comité exécutif, l'organe directeur du HCR.