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António Guterres engage le HCR dans la lutte contre la violence faite aux femmes

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António Guterres engage le HCR dans la lutte contre la violence faite aux femmes

Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés António Guterres a rappelé que la prévention contre la violence sexuelle et sexiste doit rester l'une des premières priorités de l'UNHCR.
26 Novembre 2007 Egalement disponible ici :
L'UNHCR contre la violence. Des jeunes filles au camp de Kakuma, au Kenya, jouent dans un espace clos qui offre un abri aux femmes et aux enfants ayant besoin de protection contre la violence, les abus sexuels et physiques, les mariages forcés et la violence domestique.

GENEVE, 26 novembre (UNHCR) - Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés António Guterres a rappelé que la prévention contre la violence sexuelle et sexiste doit rester l'une des premières priorités de l'UNHCR.

« Nous pouvons voir aujourd'hui dans le monde une tendance répandue à passer sous silence, voire à nier la violence contre les femmes et les filles. Nous devons nous engager à inverser cette tendance », a indiqué António Guterres dans un message adressé à tout le personnel pour célébrer, dimanche, le début de la campagne des 16 Jours d'Activisme contre la violence faite aux femmes.

Les 16 Jours d'Activisme font partie de la campagne internationale développée par le premier Institute of Women's Global Leadership, en 1991. Le thème de la campagne de cette année est « Demander la mise en oeuvre, défier les obstacles : finissons-en avec la violence faite aux femmes. »

Le Haut Commissaire a souligné qu'il incombait à tout le personnel de l'UNHCR, compte tenu de son appartenance aux Nations Unies, non seulement de faire entendre sa voix pour protester contre la violence sexuelle et sexiste mais également pour mener une action visant à y répondre et à l'empêcher.

« Nous, et je pense particulièrement aux hommes, sommes souvent réticents à prendre la parole pour condamner la violence contre les femmes et les filles. Cela ne doit pas être considéré comme une question personnelle ; il s'agit d'une composante à part entière de notre mission qui consiste à promouvoir la protection internationale », a ajouté António Guterres, qui a indiqué se faire un devoir d'écouter les femmes et les enfants, lors de ses déplacements sur le terrain, afin de comprendre leurs préoccupations et de déterminer si « nous leur offrons la protection dont ils ont besoin. »

Il a indiqué que ces échanges font partie intégrante du cadre de l'obligation de l'UNHCR de rendre des comptes en matière d'intégration des critères d'âge, de genre et de diversité. « Il est clair que la prévention de la violence sexuelle basée sur le genre doit rester l'une des premières priorités de l'Organisation », a-t-il ajouté.

António Guterres a indiqué que le nombre de femmes dans le monde victimes de cette violence a atteint un niveau digne d'une horrible pandémie. « Pour contribuer à mettre un terme à la violence sexuelle et sexiste, l'UNHCR s'efforce d'assumer ses responsabilités aux termes de la résolution 1325 du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité », a-t-il dit, ajoutant : « nous avons également joué un rôle actif dans l'action des Nations Unies contre la violence sexuelle dans le cadre d'un conflit, particulièrement dans les situations de besoins pressants comme au Darfour et en République démocratique du Congo. »

Le Haut Commissaire a noté que l'UNHCR avait engagé un montant supplémentaire de 3,7 millions de dollars dans 14 pays pour des projets à l'intention des femmes et des filles courant des risques élevés en matière de protection. « Cependant ce n'est toujours pas assez », a-t-il dit, en invitant « tous les fonctionnaires de l'UNHCR à s'unir dans l'action pour parvenir à l'égalité entre les sexes. Il nous faut continuer de lutter pour instaurer un monde où les femmes et les filles, particulièrement celles qui relèvent de la compétence de l'UNHCR, sont respectées dans leur foyer, leur école, leur lieu de travail et leur communauté. Nous devons être en mesure de marcher librement, sans peur. »

Les bureaux de l'UNHCR célèbrent ces 16 Jours d'Activisme en organisant des activités et des programmes de sensibilisation, en partenariat avec des communautés de réfugiés, la société civile, les organisations non gouvernementales, les gouvernements et d'autres agences des Nations Unies.

A Genève, au siège de l'UNHCR, une petite exposition montre, depuis lundi, des affiches et des mannequins masculins de vitrine, portant des messages contre la violence sexuelle et sexiste à l'égard des femmes. Le personnel s'est vu offrir des rubans blancs symbolisant le soutien pour l'établissement d'un monde dans lequel les femmes et les jeunes filles peuvent vivre dans la paix et la dignité. Porter un ruban blanc est un engagement personnel à ne jamais commettre, laisser faire ou passer sous silence la violence contre les femmes.

Parallèlement, dans le nord-est de l'Iraq, des sessions de sensibilisation sur la violence contre les femmes ont été organisées la semaine dernière dans les camps de Kawa et Makhmour hébergeant des réfugiés kurdes iraniens et turcs. Quelque 90 femmes ont assisté à la session organisée à Kawa et quelque 60 autres à celle offerte à Makhmour. Les sessions, célébrant les 16 Jours d'Activisme, ont été organisées par l'UNHCR et le Gouvernement régional du Kurdistan.

L'UNHCR organise aussi un concours de tee-shirts dans ses bureaux sur le terrain. L'agence pour les réfugiés va produire 1 000 tee-shirts avec le meilleur dessin, dont 500 seront attribués au bureau gagnant.