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Des réfugiés afghans quittent le Kirghizistan pour commencer une nouvelle vie au Canada

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Des réfugiés afghans quittent le Kirghizistan pour commencer une nouvelle vie au Canada

Un premier groupe de réfugiés afghans a quitté le Kirghizistan pour commencer une nouvelle vie au Canada dans le cadre d'un plan de réinstallation qui permet de mettre fin à un problème humanitaire qui durait depuis des années. Ces départs concernent un total de 525 réfugiés qui ont accepté cette réinstallation proposée par le gouvernement canadien. Ces réfugiés auront quitté le Kirghizistan d'ici la fin de l'année.
13 Juillet 2004 Egalement disponible ici :
Ces jeunes afghans réfugiés au Tadjikistan considèrent avec grand intérêt la réinstallation dont leurs compatriotes ont bénéficié depuis le Kirghizistan.

BISHKEK, Kirghizistan, 13 juillet 2004 (UNHCR) - Un premier groupe de réfugiés afghans a quitté le Kirghizistan pour commencer une nouvelle vie au Canada dans le cadre d'un plan de réinstallation qui permet de mettre fin à un problème humanitaire qui durait depuis des années. Ces départs concernent un total de 525 réfugiés qui ont accepté cette réinstallation proposée par le gouvernement canadien. Ces réfugiés auront quitté le Kirghizistan d'ici la fin de l'année.

Trois ou quatre familles afghanes devraient s'envoler pour le Canada aujourd'hui, après les six premiers Afghans qui sont arrivés là-bas mardi dernier.

Certains Afghans avaient trouvé refuge au Kirghizistan quand la guerre faisait rage dans leur pays pendant les 25 dernières années. Certains ont pu rentrer après quelques années, mais la plupart estimait peu probable de trouver la sécurité en rentrant chez eux. A cela s'ajoute le fait qu'ils ne se sont jamais intégrés à la population locale.

Certains étaient étudiants au Kirghizistan lorsque la guerre faisait rage contre les forces soviétiques en Afghanistan dans les années 80, d'autres ont soutenu le gouvernement de Najibullah qui a été renversé en 1992 et un autre afflux de réfugiés a eu lieu lors de la prise de Kaboul par les Talibans en 1996.

Ces différentes situations ont abouti à une seule solution : la réinstallation dans un pays tiers, une procédure souvent longue et menée au cas par cas, famille par famille. Mais les autorités canadiennes ont répondu rapidement lorsque l'UNHCR a suggéré d'appliquer cette solution pour le groupe entier des 650 réfugiés afghans qui était toujours au Kirghizistan. Les représentants de l'Ambassade du Canada à Moscou se sont rendus au Kirghizistan et ont mené des évaluations individuelles, retenant la plupart des réfugiés.

Après la réinstallation au Canada de ce groupe, qui sera achevée cette année, le gouvernement du Kirghizistan réexaminera les cas de ceux qui n'ont pas été retenus. A ce moment-là, certains réfugiés pourraient choisir le rapatriement volontaire vers l'Afghanistan et pour les autres, ils pourraient demander la citoyenneté du Kirghizistan.

Cette opération spéciale de réinstallation des réfugiés afghans du Kirghizistan fait partie d'une stratégie plus importante de l'UNHCR qui a pour but de trouver des solutions pour tous les groupes de réfugiés au Kirghizistan et ailleurs en Asie Centrale.

L'UNHCR a, par exemple, assisté plus de 3 200 réfugiés tadjiks à être naturalisés citoyens du Kirghizistan au cours des trois dernières années. L'UNHCR continue de travailler dans ce sens pour obtenir la naturalisation de 3 000 autres réfugiés tadjiks avant la fin de cette année. Si cela se réalise, les problèmes des réfugiés tadjiks au Kirghizistan seront en grande partie résolus.

Les diplomates canadiens étudient actuellement les cas de réfugiés afghans au Tadjikistan voisin, sur le même modèle que celui du Kirghizistan.